Et tu retombes dans le fleuve
De feu, de sang, de fer.
Faust, je donne tout, la jeunesse et la science.
Pour te sauver, je vais entrer dans ta conscience.
Assez, je vous connais. Je n’ai pas peur.
Pourtant l’un est le vrai, l’autre est trompeur.
J’ai cherché le bonheur dans mon dernier voyage,
J’ai lutté pour aimer avec folie et rage,
Je me fiais au Diable seul.
Désormais je me fie à ma volonté même,
Je prendrai seulement mon orgueil pour diadème,
Ou mon désespoir pour linceul.
Ha, ha, ha, ha, ha (la voix va en s’affaiblissant).
Pourquoi ris-tu ? je veux.
Oui, je saurai saisir l’occasion aux cheveux,
Et la tenir sous ma toute-puissance.
Faust, souviens-toi de l’orgueil !
Le monde est en deuil,
Je suis ta conscience…
Dans les caves du château. Devant un feu de soufre.
Faust évoque le diable.
Maître, que me veux-tu ?
Esprit têtu,
Je t’appelle,