mont”, signées du pseudonyme de la marquise de Merteuil. Sous le titre de La Lampe de Psyché, Marcel Schwob donne au Mercure de France un recueil de ses écrits anciens.
On rencontre rue Saint-Louis-en-l’Ile Mme Tinayre, les Gasquet, Paul Léautaud, Maurice Donnay, Pierre Louÿs, François Porché, Paul Fort, Mme Pauline Ménard-Dorian, Mme de Noailles, Henri de Régnier, Paul Clémenceau, Painlevé, Léon Bailby, des jeunes comme André Rouveyre, Émile Despax, Gabriel Nigond, Sacha Guitry.
En 1904, Marcel Schwob fait une fugue nouvelle. Il s’embarque au Havre, touche à Oporto, Lisbonne, Barcelone et Marseille ; il débarque à San Agnello de Sorrente chez son ami Marion Crawford, le romancier américain, dont il avait adapté la Francesca da Rimini. Sa santé ne s’améliore toujours pas. On le retrouve au mois de juillet à Montreux, tourmenté par de mauvaises crises, et il rentre à Paris dans un état physique lamentable, au mois d’octobre 1904.
Marcel Schwob reprend, autant qu’il le peut, son travail aux Archives et à la Bibliothèque Nationale. Il semble avoir renoncé à la création littéraire pour revenir à l’érudition et à l’histoire. Il ouvre un cours à l’Ecole des Hautes-Etudes Sociales où il explique et commente le Grand Testament de François Villon. Une fièvre d’activité le saisit. Il corrige les épreuves de son Parnasse satyrique, prépare une introduction au fac-simile de la plus ancienne édition de Villon. Dans Vers et Proses de Paul Fort, Marcel Schwob donne ses dernières pages où il amenuise son dessin de primitif. Il est préoccupé des rapports de Charles Dickens avec le roman