Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/90

Cette page a été validée par deux contributeurs.

toutes les pratiques abominables des pires temps barbares. Ce fut l’exutoire aux prurits militaires, grâce auxquelles l’Europe put subir la paix armée.

Cette éruption fut provoquée par les gens de finance, flairant dans cet inconnu de merveilleux prétextes à émissions et par les gens du haut commerce, avides des bénéfices faciles résultant des fournitures, des transports, et même de l’armement des populations en lutte contre les troupes de même nationalité que les marchands. Les spéculateurs surtout y firent leurs affaires, dont le public n’eut pas toujours à se louer.

Il était possible d’utiliser les pays nouveaux selon leurs ressources et leur climat, à l’amélioration du sort des prolétaires ; d’y tenter au moins des expériences de collectivisme agricole et d’y essayer la démonstration de nouvelles formules de progrès social. Point. On méprisa les lois fraternelles d’éducation envers les arriérés, et au lieu de demander aux naturels de laisser participer la collectivité humaine à la pos-