Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/65

Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE IV


Les débuts. — Le souverain et les sociétés. — Concessions et police judiciaire. — Faits criminels. — Les centries ou capitas. — L’armement. — Politique coloniale.


Nous entrons dans le vif du drame.

Lorsque le souverain reçut l’investiture de son empire ou plutôt les titres de sa propriété, il jeta toute sa fortune dans cette aventure pour trouver en une exploitation intensive les bénéfices énormes qu’il voyait en ses rêves rapaces d’avare inassouvi. Mais il ne tarda pas à constater que ses propres ressources ne suffiraient pas à la mise en valeur d’un domaine aussi vaste, présentant de toutes parts des richesses accumulées par des siècles de non-exploitation sur une terre d’exubérance.