des opérations heureuses et une situation méritant de continuer.
Quant aux sociétés belges qui, sous masque français opérèrent dans notre colonie, dans la Sangha, par exemple, elles voulurent employer les méthodes féroces en usage au Congo indépendant et, faute d’y pouvoir parvenir, elles renoncèrent dans quelques cas à un genre d’opérations réputé trop peu lucratif.
À l’heure actuelle, le Moyen-Congo, l’Ibenga, la Sangha sont en feu ; nos indigènes, moins patients et plus imbus de leurs droits que leurs malheureux congénères de la rive gauche, massacrèrent des factoriens, brûlèrent des établissements et se révoltèrent contre les autorités qui tout d’abord durent battre en retraite faute d’effectifs suffisants pour tenir tête au flot montant de ces nègres décidés à ne point travailler de force, — ce qui est leur droit selon nos lois et d’après les termes hypocrites des cahiers des charges imposés aux sociétés.