par les massacres d’Européens, par la révolte amenée dans un pays longtemps paisible, par la répression indispensable et par le temps perdu dans cette possession dont on n’a rien su tirer encore.
Mais ces intérêts matériels ne touchent pas le gros public. Ce n’est pas l’épargne qui a souscrit les titres des compagnies franco-congolaises. Ce sont des capitalistes et des spéculateurs, des gens appartenant à des professions fort peu proches des choses coloniales et qui apportèrent autant d’inexpérience que de cupidité à la direction d’entreprises constituées par le fait d’un de ces engouements qui surprennent chez des gens considérés comme sérieux.
En reprenant toutes les concessions si mal octroyées en 1899, on ne léserait donc que des riches imprudents ou des aventuriers, ce qui n’entraînerait aucun dommage général. Ces gens ne feraient que payer leur déplorable conception d’une tâche qui demandait sagesse et prudence.