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moins des réunions d’hommes créés pour vivre libres, sur une terre que la Providence dont on parle tant a faite également pour tous.

C’est pour discuter ces contrats que l’on réunit gravement des congrès internationaux afin de les consacrer, à moins que les États ne se les contestent à coups de canon. L’Histoire n’a jamais été faite qu’avec des frivolités et de l’hypocrisie.


L’Association internationale africaine réunit donc plus de mille traités de cette nature ; traités moins sérieux que le plus futile contrat signé entre deux particuliers et par lesquels elle affirmait ses prétentions sur l’une des plus vastes contrées du monde. Elle fut tenue à ce nombre énorme de conventions, parce que, sauf de rares exceptions, le village est la seule expression politique, la seule organisation sociale des peuples de l’intérieur de l’Afrique. Ils font quelquefois des alliances passagères (n’deko) entre villages « buvant la même