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des témoins qui consentissent à écrire leurs narrations ou à les confirmer devant un magistrat. La seule fois que la « Congo Reform Association » put disposer d’un vrai témoin (et ce fut postérieurement à la visite au président Roosevelt), elle n’eut pas l’adresse de s’en servir.


Quoi qu’il en soit, s’il convient de ne pas être dupes des mobiles de quelques-uns des membres de la « Congo Reform Association » ; si, par exemple, le gouvernement français eut raison de ne se laisser point entraîner par la proposition émise aux Communes par sir Charles Dilke d’avoir à annexer le Congo indépendant à nos possessions, il est équitable de rendre hommage à l’effort fait par nos voisins au point de vue de l’humanité.

La fin justifie les moyens, après tout, et si de mauvais sentiments avaient contribué, au moins en partie, à détruire un déplorable régime, c’eût été tout profit pour les malheureux noirs. Véritablement, la dé-