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enquête indépendante sur la situation actuelle des

affaires investie des pouvoirs de recherche et de l’autorité suffisante pour mettre à même les puissances, par la sanction desquelles l’État du Congo existe, de prononcer si cet État a rempli ces obligations.


Rien n’est effectivement plus désirable.

Nous n’hésitons point à certifier que l’État indépendant et ses substituts réels, les sociétés aujourd’hui reniées et réduites par lui, ont sans cesse violé toutes les clauses de l’acte de Berlin, nous l’avons prouvé. Et voici la raison très juste pour laquelle les Anglais s’adressaient aux États-Unis.


Permettez-nous, Monsieur le président, d’émettre respectueusement l’opinion que, avant toutes les autres nations intéressées, il est du haut privilège des États-Unis de provoquer une telle enquête, étant donné que c’est sur l’acte des États-Unis qu’est foncièrement basée la revendication énoncée par le roi Léopold, comme souverain de l’État du Congo, par ses subordonnés dans l’administration de l’État du Congo et par ses apologistes belges et autres que c’est un État indépendant et se gouvernant lui-même.

Le 22 avril 1884, plus de six mois avant que des