Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/184

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Chez certains, des arrière-pensées politiques ;

Chez la masse, une ignorance totale des choses d’ailleurs indifférentes pour elles ; chez les Belges, une erreur de loyalisme et de nationalisme les entraînant à se solidariser avec des financiers et des bandits ;

Chez le souverain, une défense âpre et habile, assurée par la complicité d’une certaine presse circonvenue par les bons moyens ;

Chez MM. les Anglais, un de ces miscellanous d’intérêts et d’humanité, grâce auxquels, au début du dix-neuvième siècle, ils réussirent le coup de Wilberforce, propagande diplomatique par laquelle les traités de 1815 ruinèrent celles des colonies françaises qu’ils n’annexèrent pas — au nom de l’abolition de l’esclavage, mué chez eux en contrat de travail.


Et la double attitude des Anglais est fâcheuse, car les atrocités qu’ils signalèrent furent commises en masse au Congo