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eûmes à enregistrer et les atrocités dont récemment (février 1905) notre presse, plus loyale en cela que la presse belge, reconnaît l’ignominie et flétrit les auteurs.

Examinons le fond des plaintes anglaises.


On gouverne une colonie selon l’une de ces deux méthodes :

En faire supporter tous les frais par l’État, et laisser quelques particuliers en retirer tout le profit.

Ou bien admettre que la colonie doit être self supporting, ce qui n’exclut pas une large part laissée, comme de juste, aux négociants particuliers.

Or, le dernier régime, apparemment celui du Congo, ne peut être appliqué que passée l’ère des débuts, soit l’époque durant laquelle la colonie doit être au moins pourvue des moyens d’accès et de circulation dont les débours, avancés par l’État, justifient l’impôt. Autrement, c’est folie pure, si l’on agit comme nous l’avons fait au Congo français.