Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/172

Cette page a été validée par deux contributeurs.

toute la bassesse malicieuse, complaisante et vile du parfait larbin.

Que l’on prenne, comme il arrive généralement, un gosse de cinq ou six ans pour en faire un sous-boy, on est sûr d’avoir, dix ans plus tard, une fripouille complète, ne cherchant qu’à acquérir des femmes pour en vivre et réalisant loin de nos modèles le vagabondage spécial pratiqué sur une collectivité féminine avec une maestria plus adroite que celle de nos blêmes souteneurs de barrières.


Il est vrai que si ces êtres, concubines ou boys retournent dans leurs villages d’origine (ce qui est rare) ils redeviennent sauvages en quelques mois. N’ayant reçu aucune éducation morale, nulle élévation de sentiments ne les empêche de retourner à leur habitus originel.


Quelquefois, souvent même, les boys deviennent capitas. Nous ne reparlerons pas de ces collaborateurs de l’Européen,