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menace d’enlever la station et de tuer les blancs. Il est bon d’ajouter que Coquilhatville est occupée par une compagnie de soldats, avec fanfare, et voisine du camp d’Irebu où sont en permanence de cinq à sept cents hommes. On n’ose toucher à ce rebelle, trop fort pour toutes ces troupes, parce que son soulèvement provoquerait celui de toute la région.

En mai 1904, le 19, on conduisit à l’infirmerie de cette station, trois soldats grièvement blessés à coups de fusil par les indigènes dans les environs mêmes de ce centre. Confirmation de l’argument ci-dessus.


Et ce n’est pas seulement dans l’Équateur que le calme est troublé ni dans les zones où les anciens Batetélas errent encore, armés et non poursuivis, ni dans celles où les Arabes commercent, selon leur ancienne tradition où dans d’autres où certains Bangalas et Budjas ne sont paisibles qu’à condition de n’être soumis à aucune réquisition. C’est d’ailleurs et tout