cifiques ; ils distribuent des étoffes, des verroteries. On fait n’deko. Les nouveaux venus demandent des vivres, qu’on leur procure. Les indigènes sont ravis.
Les blancs s’installent définitivement dans ce coin d’Afrique. Le machoua est reparti. Maintenant, on édifie des maisons et les exigences commencent à se manifester. Il faut des grumes pour les charpentes, de l’argile pour les soubassements, des feuilles tressées pour les toitures, des bambous ou du pisé pour les murailles, tous les jours, de la viande, du poisson, des n’biellas. Tous les villages environnants sont réquisitionnés. Quoique les salaires soient peu généreux, les noirs cèdent tout d’abord.
Quand les constructions sont achevées, il faut des produits. On exige de l’ivoire, et les noirs n’en ont guère. Ils tuent l’éléphant, quand ils peuvent, pour sa chair et les pointes servent à confectionner des trompes ou des pilons. On exige du caout-