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saluer Stanley au retour de sa deuxième expédition (reconnaissance du Zaïre) et lui transmettre ses propositions, qui furent acceptées.

La civilisation tant invoquée avait là de singuliers champions, qui surent se montrer les dignes successeurs des négriers par lesquels les noirs connurent notre race et apprirent à nous craindre, donc à nous haïr.


L’œuvre de l’Association internationale africaine fut pleine de difficultés à ses débuts.

Les Belges qui, dix années auparavant, avaient acclamé les paroles de leur prince héritier, montrèrent une franche répugnance à suivre leur roi dans son entreprise africaine. D’un autre côté, on se trouva en butte aux très sérieuses compétitions de la France et du Portugal ; il s’en fallut de peu qu’un échec terminât le tout.

La compétition française fut la plus dangereuse. Elle eut pour acteur principal