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tance pourtant : la correspondance postale, dont une grande partie est fournie par les agents de l’État et de société, dont la seule joie est d’échanger avec leurs familles des lettres dont la sécurité est souvent rendue douteuse par les pertes et les retards qu’elles subissent trop souvent !


6 janvier 1903. — J’ai noté, ici, une anomalie. Le Congo indépendant fait partie de l’Union postale universelle. Les lettres qui nous arrivent sont taxées à 25 centimes. Pourquoi les bureaux congolais exigent-ils 50 centimes les 15 grammes, juste le double ? Ni en Chine, ni dans les républiques sud-américaines les plus dépourvues d’or, pareille chose n’a lieu. Encore un fait d’arbitraire.


L’État tenta ensuite d’accaparer le chemin de fer de Mastadi au Pool, qui est certainement le travail le plus utile réalisé dans l’État indépendant.

Cette voie ferrée est utilisée par notre Congo français (et par l’Interland Cameroun allemand) dont il constitue l’organe de communication aussi bien au point de vue économique qu’au point de vue militaire. Nous avons commis une faute de mettre réelle-