réitérées de liqueur, s’endormit complètement, sans retirer les ajustements empruntés. La comtesse n’eut d’autre ressource que d’aller coucher dans la pièce voisine.
III
Le lendemain, Duvicquet s’éveillait avant Mme de Lupan, et, très sérieusement, recommençait sa toilette. Il enfilait sur son pantalon les jupons blancs, en assujettissant solidement chaque objet après lui, enfin consommait un travestissement réel.
Lorsque la maîtresse de la maison vint le retrouver, — sans rancune pour son langage imagé de la veille, — elle jeta un cri d’ahurissement.
— Allons, je vois que tout ira bien, s’écria-t-elle. J’ai eu tort de redouter vos manières.
— N’est-ce pas, comtesse ? Et comment vous va ? Je vous trouve l’air florissant.
— Merci, je vais parfaitement.
— Sérieusement, vous avez bonne mine.
— Vous croyez donc m’être désagréable que vous me le répétez autant de fois ? Sortez de votre erreur, il ne me déplaît pas d’avoir bonne mine.