Page:Marc de Montifaud Sabine 1882.djvu/167

Cette page a été validée par deux contributeurs.

161
sabine

— Mais, Monsieur Jonquille, interjeta la vieille courroucée.

— Taisez-vous, femme, taisez-vous ; vous parlerez, mais après moi.

Et, sans qu’on ait eu le temps de le retenir, le rapin s’élança dehors au grand ébahissement du curé et de la dévote servante. Sabine salua le pasteur et partit en traversant l’église tranquillement. Elle voulait laisser au prêtre le temps de réfléchir aux événements qu’elle avait amenés, et aux moyens dont elle disposait. Annette la suivit de loin.

— Pourvu que ce garnement n’aille pas compromettre notre succès, se répétait tout bas le curé en retournant chez lui.