Page:Marc Olanet Beau Mome 1925.djvu/43

Cette page n’a pas encore été corrigée
— 41 —

de son visage blême et tiré le fit songer aux portraits de malfaiteurs qui illustrent la première page des journaux. Il éprouvait une accablante fatigue, un violent mal de tête, sa bouche aride avait un goût de fièvre. Il avala son café, souhaita le bonsoir au bistrot, monta dans sa chambre.


Il l’attirait sur ses genoux (page 30).

Sans même allumer sa lampe, il se dépouilla de ses vêtements humides, de ses boueuses bottines, se glissa dans son lit. Durant de longues heures, de sombres inquiétudes harcelant sa pensée le tinrent éveillé ; il finit néanmoins par s’endormir, harassé, d’un trouble sommeil traversé de rêves effarants. Il faisait grand jour quand il se réveilla. Il se dressa, rejeta ses couvertures.

— Je suis là que j’ roupille, fit-il, quelle heure qu’il est ?…