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existait à la face inférieure du pénis, les replis étaient accolés l’un à l’autre, si bien qu’il suffit de les réunir ensemble.

De tout cela il résulte qu’avant Bouisson aucune tentative présentant de sérieuses chances de succès ne fut faite pour donner un nouvel urèthre aux hypospades qui étaient considérés comme incurables.

C’est pourquoi, après le mémoire de Bouisson, la question est mise à l’ordre du jour, et nous sortons de l’histoire pour entrer dans l’étude des tentatives opératoires qui ont été faites. Enfin l’ère antiseptique arrive apportant avec elle au chirurgien une certitude plus grande de succès tout en lui permettant plus d’audace.

C’est le premier mai 1858, que Bouisson opéra son premier malade. En 1861 il fit paraître son mémoire et posa les principaux temps de l’opération que M. le Professeur Duplay reprit et perfectionna, à savoir :

1o Traitement contre les adhérences et l’incurvation de la verge.

2o Réfection de l’urèthre pénien.

3o Réfection de l’urèthre balanique et procédés de fermeture des fistules sous-péniennes.

Tentatives dirigées contre les adhérences et l’incurvation de la verge.

Opération pour remédier à l’hypospadias avec adhérence du pénis au scrotum.

Pour remédier à la palmure de la verge, Bouisson propose l’incision simple de la palmure, comme dans le procédé ordinaire pour les adhérences digitales, ou l’incision avec les précautions diverses destinées à assurer la cica-