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— Alors, si c’est pour le bon motif !… fit d’Arlaud, avec un sourire malicieux.

Il n’acheva pas sa phrase ; mais, se levant, il conduisit Abel dans le bureau où Denise travaillait, aux aguets.

Marcel annonça ostensiblement :

— Mon cher Henry, si vous voulez écrire cette lettre dans mon cabinet, je vous laisse : j’ai à sortir… Mademoiselle, veuillez vous mettre à la disposition de M. Abel Henry, un écrivain de mes amis…

Denise se leva et salua, correcte.

Marcel quittait la pièce. Elle le suivit jusqu’au palier. Tout en commençant de descendre l’escalier, d’Arlaud chuchota :

— Préparez-vous : c’est l’instant de vaincre. Eh bien, comment le trouvez-vous ?

Denise répondit, de même :

— Ma foi, monsieur… Je le trouve moins laid que le relieur !