— Songes-tu que ton moyen me compromet ? objecta Camille.
— Pas plus que ne te compromettent volontairement tes aventures personnelles, riposta Simone.
Elle ajouta, ne supposant pas à quel point sa réflexion tombait juste :
— Tu es susceptible de te trouver pour ton propre compte dans l’endroit où ta présence me rendra service. N’as-tu jamais accepté une tasse de thé… sans conséquence ? Tu es assez sûre de toi pour oser entrer chez un jeune homme.
Camille détourna la question, en lui demandant avec une cruelle ironie :
— Et toi, es-tu donc assez sûre du jeune homme chez qui tu me proposes de tenir ce rôle de paravent, pour m’affirmer que je peux t’y remplacer sans danger ?
Simone s’écria vivement :
— Mais tu ne m’as pas comprise ! Je n’entends pas t’imposer cette démarche inconve-