dences de Simone Lestrange pour jouer son personnage de jeune épouse désenchantée.
Elle courait peu de chance d’être démasquée, car la comtesse et sa fille vivaient dans une toute autre sphère que M. et Mme Lestrange. Néanmoins, il était arrivé quelques mésaventures à Camille avant l’aventure qui fait l’objet de ce récit ; et Armand avait surpris le subterfuge employé par sa belle-sœur.
Le premier mouvement de l’écrivain s’était traduit par un rire goguenard : le procédé lui semblait comique tout en choquant ses instincts bourgeois.
Il avait déclaré à Simone :
— Votre mère est une folle et votre sœur une inconséquente. Ces excentricités leur causeront du tort.
Puis, il avait cessé d’y penser, n’envisageant pas immédiatement le préjudice qu’il en pouvait subir par ricochet, et se désintéressant, avec son égoïsme habituel, des ques-