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fruits que j’avais reçus de ma propriété de Montreuil »…
— Vous possédez une propriété à Montreuil ?
— Non : c’est ma tante.
Maximilien continua :
— J’allais peut-être un peu vite… Mais enfin, un envoi de fruits s’accepte toujours. Vous voyez d’ailleurs la réponse : Mme de Francilly m’indique son jour.
— Où vous rencontrerez sans doute ma jolie brune… Eh bien, mon cher, il faut en profiter !
Neuville hochait la tête. Il avoua :
— Vos révélations m’ont singulièrement refroidi… Cette connaissance ne me tente plus guère… Vous comprenez, c’est à cause de ma tante… J’ai peur.
— Coglione ! marmotta entre ses dents Romain Vérani, qui savait l’italien comme tout méridional de la Riviera.
Il reprit tout haut :