— Au Bois, le dimanche ! proteste Yvonne, horrifiée.
— C’est le seul jour où ses occupations permettent à ton père de prendre l’air, riposte Marthe, un peu pincée.
Yvonne lance un coup d’œil explicite à Irène. Elle propose, en contrefaisant l’enfant :
— Maman… emmène Claude et Madeleine ; je resterai avec Irène et nous jouerons sous l’œil de grand’mère, tandis que ces messieurs continueront de baragouiner leur charabia parlementaire…
Madame Lambert-Massin accepte avec joie, car elle réfléchit que l’automobile n’a que quatre places et que Léon devra monter à côté du chauffeur, même si elle laisse ici une partie de ses invités. D’autre part, Marthe souhaite cette promenade afin de faire diversion à la contrainte qui s’empare des maîtres de maison durant l’heure qui suit le repas ; lorsque, les cigares fumés, les liqueurs dégustées, après avoir nourri et abreuvé leurs amis, ils ne savent rien imaginer, pour les amuser. Car, si beaucoup de gens reçoivent, bien peu