mettent une théorie de jeunes filles (des amies d’Yvonne qu’elle connaît à peine) à contempler « celle qui a su décrocher le beau mariage ! »
Ces frimousses curieuses qui la dévisagent amusent follement la nouvelle madame Derive : il lui semble que ces gamines vont lui demander sa recette.
Tout à coup, Claude voit en face d’elle ses amis Halberger.
Le violoniste et sa femme ont les yeux mouillés et les lèvres épanouies.
Madame Halberger murmure :
— Ma petite Claude !… Ma petite Claude !… Que nous sommes heureux pour vous !… Et dire que vous vouliez quitter vos excellents cousins au moment où ils préparaient votre bonheur !
Claude échange avec Georges un sourire apitoyé : évidemment, c’est aux seuls êtres sincères qui se trouvent dans l’assemblée que cette méprise était réservée !
Elle suit d’un regard chargé d’amertume et d’ironie le manège des braves Halberger qui