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XVI


C’est un grand mariage.

Dès le matin, Claude s’est éveillée d’un sommeil agité avec ce goût âcre dans la bouche et cette torpeur dans les membres que laissent les mauvaises nuits.

Elle a les tempes douloureuses et les paupières lourdes.

On lui a préparé un bain trop chaud dont les sels parfumés l’entêtent.

Puis, c’est le coiffeur cruellement zélé qui met plus de trois quarts d’heure à l’onduler : la jeune fille se rendort malgré elle sous la caresse régulière du démêloir qui sépare ses boucles.