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drement les susceptibilités ombrageuses de cette jalousie malsaine.

Aussi désormais, lorsque ses amis prient Claude de leur jouer un morceau, madame Lambert-Massin retient impérieusement la jeune fille, et proteste, avec véhémence :

— Non… non… non !… Je ne veux pas. Cette petite se prodigue trop quand elle est à son piano. Elle s’énerve, se détraque, s’épuise… Elle est si délicate ! Nous préférons nous priver du plaisir de l’entendre que de la voir se fatiguer. Vous comprenez, cette enfant, c’est comme une grande fille que nous aurions retrouvée… Alors, la santé de Claude passe avant tout !