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pour parvenir à remuer du vent, conclut Yvonne.

La malicieuse fille poursuit, se réjouissant des mines de Claude :

— Après ?… Continuez. Aujourd’hui, on renseigne gratis.

Claude a de beaux yeux tourmentés ; sa voix grave prend des inflexions profondes :

— Je vous assure que je ne plaisante guère, Yvonne. J’ai peur de ne pas aimer vos parents comme je le devrais, à cause de ces hésitations auxquelles je suis en butte… Alors, expliquez-moi, une bonne fois… Vos parents, n’est-ce pas, sont des gens austères, probes, un peu rigoristes, aux idées étroites, aux préjugés vertueux ; bref, ce que mon père appelait gaiement de « vrais bourgeois ? »

— Parfaitement !

— Eh bien… Mais je ne vais pas vous choquer, au moins ?

— Oh ! Yvonne Lambert-Massin choquée par mademoiselle Gérard… Qui paye sa place pour voir ce phénomène ?

— Eh bien… comment se peut-il qu’ils