— C’est entendu… les Kolding nous témoignèrent un dévouement qui resserra notre intimité. Je revins en France avec eux : Nous convînmes que Thérèse épouserait Edvard Kolding à la fin de notre deuil, et la cérémonie doit avoir lieu à Paris où le jeune ménage s’installera définitivement… L’hiver dernier, la comtesse Kolding, appelée à Bergen par ses intérêts, repartit avec sa fille. Edvard resta seul à Paris…
Comme son auditeur ne lui semblait pas prêter, à ces détails matrimoniaux, une attention suffisamment passionnée, Louise de Tresme posa sa main sur le genou de Bergeron, pour appuyer ses paroles d’un poids concret :
— Mon ami, je tiens énormément à ce mariage… Le jeune Kolding est extrêmement riche et très bien apparenté… C’est, pour Thérèse, une union parfaite, enviable, inespérée même…
— Oh ! « inespérée » ! Permettez au parrain de Thérèse de protester contre ce mot. Elle est jeune, jolie, richement dotée.
— Je vous remercie de votre bienveillante appréciation, cher ami, mais laissez-moi vous