tête couronnée la première, de dégoût, dans un égout.
M. Thulette cependant se présentait au boucher. Il exposa :
— C’est pour la barbe.
Le boucher caressa, d’une paume rouge de sang, son front où des rides simulaient assez bien un champ en semailles et il dit :
— Monsieur, à l’avantage. Vous voulez causer à mon beau-frère…
(En Bretagne tout le monde possède un beau-frère, chaque peuple a ses usages.)
— …alors prenez tout droit ce couloir. Au fond et à droite, c’est les discrétions.
— … ?
— Oui, les machins où on… Et à gauche, c’est les cabinets…
— Encore ?
— …capillaires (on dit comme ça à Paris), où vous trouverez…
— Votre beau-frère le coiffeur ?
— Non : un client. Espérez avec lui un petit moment. Et mon beau frère qui, pour l’heure, finit de vendre ses poules au marché, viendra rapport à votre barbe.
M. Thulette avisa Edvard :