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dirigeant sur Dunkerque, ont été pourchassés par les avions français.
Une révolution foudroyante s’opéra dans cet être affaibli, débilité par la plus rare des maladies nerveuses. En trois jours, des surprises effarantes avaient bouleversé son cerveau fragile. Il se réveillait d’un sommeil de deux ans pour entrer dans un cauchemar éveillé : sa raison vacillait.
Le sentiment qui surnagea fut une terreur, une peur d’enfant à l’idée d’être seul — Allemand — livré, désarmé, aux Français victimes des siens. Sa conception boche ne pouvait supposer de magnanimité à l’adversaire et n’envisageait que la perspective de représailles cruelles.
Qu’allait-on lui faire ? Il redouta qu’on ne l’eût soigné jusqu’à son réveil que pour lui mé-