— Quand leurs zepp… Quand leurs dirigeables, survolant Paris, viennent bombarder ses quartiers endormis, sans autre but que le meurtre et l’effroi, en vrais assassins qui profitent de l’heure nocturne… Oh ! Comment vous, dont le sommeil était abrité à ces moments-là sous la protection d’un toit français, comment ne vous êtes-vous pas réveillé soudain de votre léthargie, hérissé d’horreur, au bruit des bombes qui tuaient les nôtres.
Et la jeune fille répétait nerveusement :
— Que dites-vous de cela ?… Que dites-vous de cela ?
Aussi surexcité qu’elle, Max s’écria :
— Je dis, je dis… Qu’a fait l’Allemagne ?
— Hein ?
Sans remarquer le mouvement d’Henriette, il continuait :
— Qu’a fait l’Allemagne ? Elle n’a pu laisser accomplir ces monstruosités sans intervenir ?… Le gouvernement allemand a dû protester au nom des neutres ?… Et qui sait… s’interposer peut-être, pour faire cesser ces