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Et Henriette songeait, révoltée : « En quel cri de joie brutale se changeraient ses protestations d’amitié, si je lui apprenais brusquement que ses compatriotes ont dévasté une partie de notre territoire ! »
Cependant, elle voulait épargner au jeune Saxon une révélation qui lui causerait la cruelle émotion de se réveiller en plein cataclysme après s’être endormi au pied de l’Etna ; et d’être un ennemi parmi des ennemis.
Elle réprimait ses mouvements d’indignation en se rappelant que celui dont elle avait la garde n’était qu’un malade irresponsable. Et que d’énergie il fallait à la jeune fille pour arriver à se dominer, quand des incidents quotidiens irritaient sa sensibilité frémissante : l’accent tudesque, très prononcé, avec