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Le nom d’une femme ne doit être gravé que dans le cœur de son père, de son mari, ou de ses enfans.

LII.

La Raison veut qu’en attendant l’entier accomplissement de la présente loi, les femmes s’abstiennent de lire, et même d’assister aux séances publiques ou particulières des Instituts, Académies, Cercles ou Sociétés littéraires, Portiques ou Veillées des Muses, Musées, Lycées, Prytanées, Athénées,… etc. ; comme aussi de suivre les cathéchismes et les cours, de hanter les bibliothèques,… etc. Ce n’est pas là leur place : les femmes ne sont bien que chez elles, ou dans une fête de famille.

« Ses spectacles (dit Thomas, en parlant d’une femme estimable) sont ses enfans. »

(Essai sur les femmes.)