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ambassadeurs de Poséidonis, d’après les Indous. Ces navires n’allaient jamais en ligne droite. Ils ondulaient. Ils marchaient à une hauteur atteignant quelques centaines de pieds seulement, car ils ne pouvaient dépasser mille pieds, l’air raréfié n’offrant plus de point d’appui suffisant. Ils contournaient donc les montagnes.

Les Atlantes avaient une flotte aérienne plus puissante que la flotte marine. Ces navires s’attaquaient dans les airs et cherchaient à se culbuter. Ils disparurent à mesure que dégénérait la civilisation atlante, car la force motrice nécessitait, pour être produite, une intelligence et un savoir que la routine peu à peu avait amoindris. Aussi ces navires, vers la de l’Atlantide, ne marchaient plus faute de force motrice, de vril.

Ce récit indou nous a paru fantaisiste. Ce mode de propulsion dû au vril dépasse nos conceptions. Et cependant le vril n’était qu’une force analogue à l’électricité. Le présent nous démontre que la légende indoue était basée sur une certitude, et nous avons des aéroplanes mûs par une force analogue au vril.

L’industrie des Atlantes était prospère. Leurs mines étaient exploitées. Ils allaient en Amérique chercher le cuivre, aux environs du lac Supérieur. Ils sont les inventeurs du bronze et ce sont eux qui ont les