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d’ouvertures dirigées verticalement vers le haut et vers le bas.

Au début du voyage, on ouvre les soupapes des huit tubes bouchant les ouvertures dirigées vers le bas. Les ouvertures regardant le ciel restent fermées. Alors le courant, s’échappant avec force, vient frapper la terre et détermine l’élévation du bateau dans l’espace. Lorsque la hauteur suffisante est atteinte, on dirige le tube flexible placé à l’extrémité du bateau vers le point à atteindre. On le met en mouvement, tandis que, par une demi-fermeture des soupapes des huit tubes, le courant se trouve réduit de manière à ce que la hauteur soit maintenue. Alors la plus grande partie du courant dirigée dans le tube principal aboutit à l’arrière du bateau où ce tube dirigé vers le bas, forme un angle de 45 degrés. La propulsion est due au recul occasionné par la force s’échappant, et le bateau avance. On le gouverne en expulsant plus ou moins fortement le courant à travers le tube, car le moindre changement dans la direction de ce dernier influence la marche. Le maximum de vitesse est de cent milles à l’heure. Pour arrêter le bateau, on laisse échapper le courant par le tube placé a l’extrémité du bateau, qui est alors dirigé vers le point d’arrivée, et on diminue graduellement la force de propulsion.

Telle est la description du bateau aérien des