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sciences enfin qui est notre orgueil et dont nous revendiquons la paternité, étaient étudiées en Atlantide. Mais l’on n’étudiait pas seulement le côté physique de ces objets, mais encore leur côté métaphysique. Ainsi la botanique ne se bornait point à décrire les plantes, elle révélait aussi leurs vertus curatives, leurs effets physiologiques et psychiques, leurs relations enfin avec l’astrologie. En un mot, la magie nécessite l’étude synthétique de tout ce qui y compose notre globe, au physique comme au psychique, afin d’en connaître les moindres lois et d’agir selon leurs données. Donc le magiste possède un pouvoir immense car, en se servant de certaines lois naturelles d’un coefficient de puissance plus grand que certaines autres, il peut agir sur ces dernières et modifier un état naturel, tant au physique qu’au psychique. Mais ce pouvoir peut agir en bien ou en mal. La volonté de l’homme, seule, en fixe le but. D’où la responsabilité du magiste et cette division de la magie en magie blanche et en magie noire. Sera blanche, la magie dont le but sera moral et évolutif non seulement pour l’individu, mais encore pour la collectivité. Sera noire, la magie dont le but sera oppressif, immoral et dont la résultante ne servira qu’à satisfaire l’égoïsme du magiste et ses passions. Ainsi l’hypnotisme, servant à guérir une habitude fâcheuse chez un individu, sera un acte de