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accoururent aux cérémonies sadiques des Atlantes dégénérés qui flattaient leurs passions et leurs faisaient paraître plus douce la vie. Ainsi se contamina le monde et se répandirent les superstitions grossières qui de nos jours encore ont survécu : le culte des démons, des larves, le fétichisme bête, les rites immondes de Satan. En vain, les Initiés, fidèles à leur mission, cherchèrent à réagir. Ce fut de leurs loges que sortirent plus tard Ram, Moïse, Orphée, Khrisna, Fo-hi, Jésus ; les doctrines indoues, chaldéennes, la Kabbale, la Gnose, le Mahométisme, le Madzéisme, le culte des Incas, le Christianisme, la Franc-Maçonnerie, en un mot ce courant moral et purificateur dont le but est de régénérer l’homme, de transmuer son égoïsme en amour et de lutter contre l’autoritarisme. Des loges adverses, des magiciens noirs, sortit le courant contraire qui provoqua le schisme d’lrschou, les cultes assyriens, phéniciens, atzèques, civaïtes, les rites idolâtres des Nègres et des Polynésiens, les débauches des naturalistes grecs, et romains, le sadisme des dégénérés du moyen-âge, les lubricités modernes des adeptes de la Voisinet de Vintras, le césarisme catholique des Borgias, enfin la morale arriviste actuelle des décadents, et notre gâchis international.

Ainsi, peu de personnes se doutent que la dualité entre l’amour et l’égoïsme, qui cause notre malheur