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modifiés, transportés d’un plan sur un autre, mais non étouffés. Et il est curieux de constater que le principe des congrégations religieuses actuelles, basé sur le célibat, est d’origine atlante. Nos religieuses ne sont que les filles du soleil qui, selon l’ésotérisme, s’est incarné en Jésus, le Sauveur.

Le culte du soleil et son corollaire, le culte du feu, étaient la base de la religion. On avait institué des danses en l’honneur de l’astre-roi.

Cela consistait à mimer la marche du soleil à travers les constellations zodiacales. Des groupes de danseurs représentaient les signes et se costumaient en conséquence, qui en lion, qui en bélier, qui en écrevisse. Puis certains groupes symbolisaient le Printemps ; d’autres l’Eté, d’autres l’Hiver. Ainsi, ils aimaient représenter ici-bas, en de natives cérémonies, le grand mystère du ciel. D’ailleurs, nous retrouvons ces danses astronomiques dans les pays colonisés par les Atlantes. L’Égypte, l’Inde, la Grèce nous en ont conservé les vestiges. Les danses pittoresques de java n’ont point d’autre origine. De même au Pérou : les Espagnols les y ont retrouvées dans toute leur splendeur. Il est intéressant de remarquer que, dans notre culte catholique, la procession du chemin de croix ressemble étrangement à ces antiques fêtes. Il y a douze stations comme il y avait douze signes. Devant