jaunes. L’Atlantide a ignoré la race blanche, née bien plus tard. Elle a civilisé sans doute les Noirs, mais cela par l’intermédiaire de ses colonies africaines. La race noire est un produit africain et non atlante. Rangeons-nous donc à l’avis de la tradition, qui donnait à l’Atlantide comme habitants une race essentiellement rouge, et admettait à ses côtés, une race jaune-cuivre, dont l’habitat était l’Asie. Et une race noire déchue, la race lémurienne. Et voilà pourquoi nous n’interrogerons en Amérique que les races exclusivement rouges dans les analogies qu’elles présentent avec les races de l’ancien continent qui se disent descendre des Rouges atlantes, tels les Égyptiens, les Basques, les Étrusques, les Chaldéens.
En Europe, une grande parenté existe entre les Basques, les Corses, les Guanches. Ce sont des dolichocéphales, ayant une forme crânienne des plus caractéristiques. Or il est curieux de constater que l’on rencontre cette dolichocéphalie chez certains naturels américains. Même crâne, même teint rougeâtre, mêmes caractères physiques. Cette race dolichocéphale, que l’on rencontre aussi en Afrique sur les côtes atlantiques, ne se rattache aucunement à la race indo-européenne. Elle forme sur notre continent un îlot à part, nettement défini au point de vue physique comme au point de vue mœurs et