Page:Manzi - Livre de l'Atlantide.djvu/40

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Behring, ce qui donna naissance à un type rouge cuivré aux yeux bridés, que l’on rencontre vers le lac Michigan. Ces émigrations de Jaunes furent nombreuses, et voilà l’origine de la découverte d’inscriptions chinoises en Amérique et de statuettes représentant Bouddha assis sur une tortue d’espèce asiatique et tenant le lotus en main. Enfin il y eut des émigrations boréennes par l’Islande, le Groenland, ce qui constitua, mélangé aux rouges, des individus à yeux bleus, à cheveux châtains, à teint légèrement bronzé, tels les Dakota, les Manda. Puis peu à peu, avant Colomb, de nombreuses barques de pirates normands abordèrent en Amérique, y laissant des colonies blanches et des inscriptions runiques. Donc il y a eu en Amérique une superposition de races de couleurs différentes qui se fondirent peu à peu entre elles et donnèrent cette variété infinie de types allant du noir au blanc par le jaune, le cuivre, le rouge, l’olive, mais toujours néanmoins avec une dominante rouge. Aussi, pour prouver l’Atlantide, nous ne nous arrêterons point à établir comme certains modernes les similitudes existantes entre les jaunes d’Amérique et ceux d’Asie, entre les blancs du nouveau continent et ceux de l’ancien. Ces similitudes découlent de la loi même des origines. Puis nous ne partageons pas l’avis des modernes, qui font venir de l’Atlantide les blancs, les noirs, les