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polygénisme l’activèrent, puis les découvertes paléontologiques et anthropologiques affirmèrent la nécessité de continents intermédiaires permettant l’évolution de certains progéniteurs de nos espèces actuelles passées en instance d’évolution d’Amérique en Europe. Sous la Révolution, l’astronome Bailly, maire de Paris, affirmait dans un ouvrage l’existence de l’Atlantide, mais plaçait ce continent au Groenland, au Spitzberg, à la Nouvelle Zemble. Le continent dont il parle n’est point l’Atlantide, c’est le continent hyperboréen. L’Atlantide de Bailly n’est donc que le continent hyperboréen des traditions. Rudbek place l’Atlantide en Scandinavie. Nous verrons que la Scandinavie a appartenu à l’Atlantide mais n’a jamais constitué à elle seule ce continent. Son Atlantide serait plutôt le continent boréen, berceau de la race blanche et qui, en effet, d’après la tradition, était situé en Scandinavie, vers le cap Nord. Buache place l’Atlantide entre le Cap de Bonne Espérance et le Brésil. Qu’il y eût là un prolongement de l’Atlantide, c’est fort possible, mais il est plus certain que le continent auquel il fait allusion n’est autre que la Lémurie des traditions. Puis des historiens aimant la fantaisie, comme Latreille, ont vu l’Atlantide dans la Perse ! Pourquoi la Perse ? Aucune tradition antique ne lui donne cet habitat et cependant, sur le