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traditions, marque la fin du continent atlante, se retrouve chez toutes les peuplades indiennes. Coxcox ou Tepzi, ressemble singulièrement à notre légendaire Noé. Comme lui, il est un homme bon que protège le ciel. Comme lui, il est averti du déluge et construit une arche où il enferme avec sa famille, les animaux domestiques ! Comme lui, il erre à la surface des eaux et envoie un oiseau, qui dans ce conte est un vautour, pour voir si les montagnes émergent des eaux. Et, comme dans le récit biblique, l’oiseau ne revient pas. Puis l’on aborde au sommet d’une montagne … Bref c’est la légende biblique dans toute sa noble simplicité ; ce morceau est tiré du livre sacré appelé Codex Vaticanus. On retrouve la même légende chez les Aztèques, les Mitztèques, les Zapotèques, les Tlascaltèques, les Mechoacaneses, les Toltèques, les Chibchas de Bogota, les Indiens des Grands Lacs, les Iroquois. Partout l’arche de Noé ! Partout le déluge ! Partout le pays d’Atlan ou d’Atzlan englouti, la merveilleuse île de l’est, comme l’appelaient les Sioux. Et, en souvenir de ce déluge, tous, ces Indiens célébraient des fêtes durant le mois Izcalli. Voici enfin, concernant l’Atlantide, un extrait du fameux livre sacré Maya, écrit il y a 3.400 ans et que conserve le British Muséum.

« En l’an 6 du Kan, le II mulac, dans le mois zac, de terribles tremblements de terre se