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Indes, en Chaldée, les rois, les empereurs, étaient choisis parmi les descendants de ces hommes rouges, de ces fils du soleil, qui avaient donné au monde la science. Et voilà pourquoi aussi, plus tard, lorsqu’il n’y eu plus de dynasties rouges, celles-ci s’étant éteintes par suite de croisements et surtout d’épuisement, les rois, les empereurs prirent comme couleur la pourpre, emblème rappelant qu’ils tenaient leur pouvoir des Rouges, fils du soleil et des Dieux.

Les bas-reliefs égyptiens racontent qu’il y avait ici-bas quatre races d’hommes : les rouges, les jaunes, les noirs et les blancs. Ils s’appelaient eux-mêmes les Rouges. Dans les Indes, les fameux Rutas, qui passent pour avoir civilisé le monde, sont également représentés comme des hommes rouges. Les Étrusques, les Ibères, les Basques revendiquaient aussi cette couleur et en Chaldée, en Arabie, diverses peuplades se prétendaient issues des fils d’Ad, l’homme rouge. Adam veut d’ailleurs dire : homme rouge, ce qui a donné lieu à cette comique interprétation d’un de nos savants modernes : que le premier couple devait avoir les cheveux roux ! Les Arabes se disent aussi issus des fils d’Ad, la grande race antédiluvienne, la race des géants aux constructions monstrueuses ! Bref, cette croyance générale de l’antiquité en l’existence d’une race