Page:Manzi - Livre de l'Atlantide.djvu/108

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

est de même des Grecs. Leur sculpture réaliste est fille de celle d’Égypte. Elle leur a été enseignée par Orphée, initié d’Osiris, compagnon d’études de Moïse, et Orphée tenait sa science des traditions artistiques atlantes conservées dans les sanctuaires égyptiens. Donc, notre art moderne procède de l’art atlante. L’Égypte, en en recueillant fidèlement la tradition, a été notre initiatrice. Il est curieux de remarquer que, tandis que l’art sorti d’Égypte évoluait en Grèce et en Assyrie sur le plan réaliste, il évoluait dans l’Inde sous l’influence de l’art imagé des noirs, en art symbolique et décoratif, pour atteindre au Japon son maximum d’expression décorative et symbolique.

Ces statues atlantes étaient en argent, en or, en aurichalque, en pierres rares. Elles représentaient des hommes et des animaux. Mais beaucoup de sculpteurs, préoccupés de donner un sens symbolique à leurs œuvres, de traduire par la pierre une idée philosophique, conçurent des êtres fantastiques, moitié hommes, moitié animaux, dont le sphinx est le produit. Toutes les sculptures égyptiennes de dieux à tête d’animaux, à corps d’homme, tout l’art fantasmagorique assyrien aux Kheroubs ailés, aux taureaux à tête d’homme, aux hommes poissons, découlent de ce principe atlante que l’art doit symboliser une idée et la traduire dans ses formes. Ainsi le Sphinx d’Égypte, ne rejeton de l’art atlante