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II.


s'en tenir aux travaux et objets de la basse-lisse &c...

1ere observation.

Si l'on trouvait tant d'imperfection dans le dessin de la basse-lisse (comparativement à celui de la haute lisse) comment a-t-on pû avancer que cependant, on y rendait bien les choses d'éclat, telles que fleurs, animaux et ornements ? Car le simple bon sens veut que l'imperfection du dessin ne soit pas plus soutenable dans ces divers objets que dans toute autre chose, mais sur tout dans des ornemens où la pureté du dessin est la premiere condition.

Si par exemple on disait que la basse lisse n'ayant étudié, que les fleurs, animaux et ornemens, dessinera moins bien la figure que le haut[e] lissier qui n'aura étudié que celle-ci ; nous serions d'accord et par la même raison le premier serait supérieur au second par les études spéciales qu'il aurait faites dans son genre ; alors la différence ne serait plus dans le mode de travail, mais bien dans celui des études.