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XVIII.

dans les proportions egales, c'est-à-dire, deux duites B, contre deux duites A, figures 3 et 11. les tons étrangers sont au même nombre que les autres.

Si dans la composition de sa hachure, le ton n°1.A donne deux duites, son auxiliaire n'en donne qu'une, alors le ton n° 2.A. ne donne dans la composition de la sienne qu'une seule duite, et son auxiliaire en donne deux.

Le ton n° 3, compose sa hachure comme celle du n° 1, Le ton n° 4 compose la sienne comme celle du n° 2, et ainsi de suite.

Si le n° 1.A. ne donnait qu'une duite, son auxiliaire en donnerait deux. Les nos 3, 5, 7, &c... en feraient autant, mais alors les nos 2, 4, 6, ... A donneraient chacue deux duites, tandis que leurs auxiliaires n'en donneraient chacune qu'une.

Dans les proportions de trois duites B, contre une seule duite A, figures 4 et 12, il se rencontre absolument les mêmes combinaisons que dans les figures 2 et 10. Il suffit aussi de conserver seulement les tons n° 1, 3, 5, 7 ou bien 2, 4, 6, 8.A parce qu'également ces tons ne peuvent plus se combiner entre eux et qu'ils marchent au bout les uns des autres, de sorte qu'en morcelant la duite de ces tons, on les retirerait tous insensiblement ; et alors le corps de hachures qui se composait de hachures-franches A. deviendrait sans choc, corps de hachures-franches B.

En retirant la duite A. figures 5 et 13 pour l'ajouter