Page 19 : 1. Chez les anciens, l’État réglait le culte souverainement.
— 2. Certaines conditions de pureté étaient exigées par les lois religieuses, par exemple n’avoir pas touché à un cadavre, n’avoir pas commis de meurtre, etc.
— 3. Quel sera l’événement : par exemple, si on sera blessé, tué, ou non, à la guerre.
— 4. De quelle nature sera cet événement, c’est-à-dire si ce qui arrive est heureux ou malheureux.
Page 20 : 1. Socrate, suivant Xénophon (Mémoires sur Socrate, I, 1, 9), disait qu’il ne fallait pas demander aux dieux s’il valait mieux confier un navire à un pilote expérimenté qu’à quelqu’un d’étranger à l’art de gouverner un vaisseau, ni combien on avait de blé ou d’huile dans sa maison, etc.
— 2. On prédisait l’avenir d’après l’inspection des entrailles des victimes, principalement du foie.
— 3. Deux amis se rendant à Delphes rencontrèrent des brigands : l’un fut tué, l’autre s’enfuit. Quand il vint consulter l’oracle, le dieu répondit : Tu n’es pas venu au secours de ton ami quand on allait le tuer ; tu n’es pas pur : sors du sanctuaire (Simplicius, Commentaire sur le Manuel d’Épictète).
Page 21 : 1. Suivant Simplicius, dans le serment, on prend la divinité à témoin et en garantie de ses paroles, et c’est lui manquer de respect, que de mêler son nom à des choses de peu d’importance.
Page 22 : 1. Du temps d’Épictète, les auteurs lisaient leur prose ou leurs vers en public. Voyez M. Nisard, Étude sur les poëtes latins de la décadence, Stace, § 3.
— 2. Zénon, fondateur du stoïcisme, était né à Citium, dans l’île de Cypre, vers l’an 320 avant J. C.
Page 24 : 1. Ces deux propositions servaient souvent d’exemples dans la logique stoïcienne.
— 2. Une proposition disjonctive est une proposition composée, dont les deux membres sont précédés de ou : ou il fait jour, ou il fait nuit. Les propositions qui la composent étant contraires, une des deux est fausse.