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train s’élance et rugit à travers l’obscurité. Il se tient des deux mains à la barre de cuivre. On ouvre la porte de leur compartiment.

— Ne vous dérangez pas, Monsieur. Il viendra s’asseoir quand il en aura envie. Il aime… il aime… c’est son habitude… Oui, Madame, je suis un peu souffrante… mes nerfs. Oh ! mais mon mari n’est jamais plus heureux que lorsqu’il voyage. Il aime… en voir de dures. Mon mari… Mon mari…

Les voix murmurent, murmurent sans arrêt. Mais lui, son bonheur céleste est tel, qu’il voudrait vivre à jamais.

FIN